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🌼 Point trop n’en faut bien-sûr. Mais point-du-tout est-ce vraiment raisonnable?

Si l’on voit fleurir partout les appel au « Dry January », ce noble appel à la sobriété après les fêtes, l’on aperçoit derrière la raison poindre un certain hygiénisme. Car après tout, si en effet l’alcool peut être un véritable danger pour certains, par la maladie et l’abus, la suppression du problème à la racine n’est pas exactement ce que l’on appellerait un véritable exercice de la responsabilité adulte. En effet, après janvier sans alcool, pourquoi continuer à consommer « le poison » les autres mois de l’année? Si c’est mauvais pour la santé, c’est que ce doit être mauvais tout court!

Et pourtant, il n’en est rien. En pays de vin nous le savons, la découverte du goût et la consommation modérée et progressive, sont des pivots de l’éducation. Alors ici, comme partout en France, nous regardons d’un œil moqueur et un peu inquiet une initiative qui voudrait œuvrer pour la santé de tous, sans réflexion et sans nuance, face au monument culturel, symbolique et gastronomique qu’est le vin.

C’est pourquoi chez Bergé, pendant le mois de janvier nous avons décidé de vous proposer une sélection de vins blancs « secs », « dry » en anglais. Un pied de nez, qui n’incite pas à la consommation, mais qui tire la langue, papilles ouvertes, aux excès … de tous bords!